Overblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
naturopathie-autonome.fr

Naturopathe Vitaliste | Réflexologue Vectorielle | Animatrice de séjours de Jeûne

Être en vitalité, c'est possible... avec quelques efforts !

Acquérir de la vitalité, c'est possible ! Encore faut-il fournir les bons efforts pour cela ! Il en existe un, qui ne fait pas la Une des magazines de santé... mais qui est fondamental. Il s'agit de "la réduction de la source des surcharges". Ce n'est peut-être pas très Zen ni Fun comme dénomination... mais c'est pourtant la première marche de la Naturopathie-Vitaliste !

La réduction de la source des surcharges
La "réduction de la source des surcharges" est une notion simple à comprendre et pleine de bon sens ! Elle est au cœur de la naturopathie-vitaliste. C'est une formulation que l'on doit, notamment, à l'un des pères de la Naturopathie, Pierre-Valentin Marchesseau (1911-1994).
Cette notion est un excellent moyen, un terreau idéal, pour pouvoir appliquer les Cinq Hygiènes de la Naturopathie : alimentation, élimination, psycho-émotionnelle, physique-sportive et environnementale. La réduction de la source des surcharges cherche à diminuer les excès qui viennent saturer, intoxiquer, notre organisme.

  • Pour illustrer brièvement, prenons l'exemple de la fameuse "crise de foie" (à ne pas confondre avec la crise de Foi... quoi que !). Il ne viendrait pas à l’idée de continuer de manger alors même que le corps s'applique à évacuer les excès (ou surcharges). De manière naturelle, et saine, notre corps invite à réduire les surcharges (diète légère, boire de l'eau, se mettre au "vert"...).

Tous ces excès, "polluants" ou surcharges sont tout ce qui rentre en nous.
Ils sont essentiellement de quatre ordres :

- ce que l'on met dans notre assiette : manger de qualité moyenne ou mauvaise, trop vite, en trop grande quantité, addictions alimentaires (sucre, soda, sel...).
- la manière dont on respire : parler vite, ne pas prendre l'air (marcher, pratiquer un sport...), ne pas ventiler son lieu de vie et/ou de travail, respiration haute, ne jamais soupirer, bailler et/ou s'étirer...
- la qualité de nos pensées et de nos émotions : ne pas se concentrer, avoir un petit vélo dans la tête, tourner en boucle (ressasser), toujours craindre le pire, ne pas exprimer ses idées ou opinions (ou seulement sur les "réseaux sociaux"), refouler ses émotions, suivre les médias...
- l'interaction avec les ondes : la dépendance au téléphone portable, aux réseaux sociaux, se connecter en Wi-Fi, être sur le réseau de la 5G (en cours d'implantation), utiliser une montre "connectée", maison connectée (Linky...).

Il n'y a pas une, mais des surcharges...
L'expérience du confinement du Printemps 2020 (en France), a généré une drastique diminution de la fréquentation des lieux publics, de l'usage des voitures, des motos... Cela a entrainé un retour de la vie sauvage en villes : des canards sur le périphérique, des cerfs et des biches sur le bord de routes, des chants d’oiseaux qui redeviennent audibles... Et même les étoiles redeviennent visibles dans le ciel, grâce à la diminution de différentes pollutions.
Il nous faut constater qu'à la seconde où les différentes surcharges sont diminuées, ne serait-ce qu’un minimum, la vie reprend ses droits et l'énergie circule de nouveau ! Cette réduction considérable de différentes pollutions entraine un regain de vitalisme pour la nature ! C'est riche d'enseignement, n'est-ce pas !?
Toujours est-il que c'est une illustration du principe de la "réduction de la source des surcharges".

Et du côté des êtres humains !?
Il en est de même pour la consommation ou devrais-je dire notre surconsommation de toutes sortes de produits (qu'ils soient biologiques ou non).
Comme le disait très judicieusement Jade Lindgaard, journaliste à Reporterre : "le recyclage à l’infini est un idée illusoire et dangereuse". En effet, l’acte de recycler dans différentes sortes de poubelles est une action qui ne donne pas pour autant "un permis de consommer à outrance" ! Le seul moyen de réduire les déchets dans nos poubelles et dans la Nature est de réduire la source des surcharges, qui est ici la consommation. N'est-ce pas là que commence véritablement et réellement le principe écologique !?

Mais voilà, la réduction de la source des surcharges, dans une société consumériste, n’a pas bonne presse !  L’être humain est dressé à consommer, c’est l’homo-consommatus. Cette avidité à se remplir, le rassure et lui donne la sensation d’une toute puissance (le fameux "pouvoir d'achat"). Mais c’est une "sacré illusion" qui l'empêche d’agir avec le "sens du sacré".

  • Prenons l’exemple de la consommation abusive des compléments naturels ou "complémentes alimentaires" qui, par ailleurs, exploitent outrageusement la nature... Elle surfe sur le slogan que "la Nature guérit". Oui, c’est vrai, puisque "les remèdes sont dans la Nature". Mais cela est juste si, et seulement, si le comportement de l’individu est réajusté ! Ainsi, consommer de la spiruline 365 jours par an, pour compenser une alimentation déséquilibrée et, en même temps, vivre à 100 à l'heure, dans un rythme effréné... Est-ce une solution ? Est-ce bien raisonnable ?

Vous l’aurez compris, la réduction de la source des surcharges est pleine de bon sens mais elle dénonce un comportement formaté qui demande à être maitrisé et non auquel se laisser aller. C’est un réel effort que je soutiens et encourage par respect et gratitude envers la Nature. Telle est mon éthique.

Vers plus de modération et de tempérance
La réduction de la source des surcharges fait appel, en premier lieu, à l’aspect Pensée de l’être humain. C'est le discernement, la mise en lumière de ses comportements, de ses habitudes... pour oser voir le "loup" en face et en soi ! Et, ainsi, apprendre à se défaire de ses habitudes sur-consuméristes. Le B.A.-BA de nos efforts d'adulte est d'apprendre à se modérer.

Des philosophes et créateurs inspirés, tels Omraam Mikhaël Aïvanhov dans son livre "Le yoga de la nutrition" ou encore Céline & Pierre Lassalle dans "Vers une nouvelle Éthique", enseignent la nécessité de se modérer (de manière générale) et, plus encore d'apprendre à mieux maîtriser ses désirs en cultivant la Vertu de la Tempérance. Des efforts indispensables à notre époque !

Cet effort de "réduction de la source des surcharges" va au-delà du corps physique. Elle  invite à dévoiler une part de notre essence profonde, épurée et sincère.

Partager cet article
Repost0
Pour être informé des derniers articles, inscrivez vous :
Commenter cet article
A
Merci pour cet article vraiment Naturopathique ! Il incite à aller à la cause de nos maux, notamment en changeant nos habitudes de con-sommateurs. C'est précieux et ça mérite d'avoir été écrit. Persévérez !
Répondre