17 Mars 2020
Edward Bach (1886-1936) est le "père" des élixirs floraux. Il commence sa carrière en tant que médecin allopathe puis se formera à l'Homéopathie. Il sera surnommé le "second Hahnemann" de son vivant ! Parallèlement, il se voue intensément à son activité de chercheur en bactériologie. Ce travail de recherche va l'aider à aiguiser son sens aigu de l’observation (de la maladie, de la santé, de l’Homme et plus profondément du sens de la vie…).
Il associa ses recherches en bactériologie à son amour de l’Homéopathie. Son but était de trouver des remèdes purs et naturels qui viendraient en aide aux gens. Il voulait soutenir les processus de vitalité de l’individu grâce à la connaissance de son caractère (émotions, attitudes, comportements, terrain…). Cette approche fait penser à celle de la psycho-somatisation moderne.
C’est après un épisode de coma (à l’âge de 31 ans, en 1917) et, aussi, grâce à sa rencontre avec Rudolf Steiner en 1924 (à l'âge de 38 ans), qu’il s’engagea pleinement dans la recherche d’une médecine nouvelle, résolument centrée sur l'individu et non sur la maladie.
Ses recherches, associées à ses capacités psychiques, ont donné naissance à la découverte des vertus des fleurs. L'étude de la Rosée sera sa clef pour découvrir la florathérapie. Il su allier la rigueur du scientifique à une sensibilité spirituelle fine (grâce à sa force d’empathie notamment).
Voici, ci-après, quelques extraits de la pensée d'Edward Bach dans son livre "La Guérison par les Fleurs".
La maladie est dans son essence le résultat d’un conflit entre la personnalité et l’Esprit et ne sera jamais extirpée sans un effort spirituel et mental. Les méthodes matérialistes actuelles ne viendront jamais à bout de la maladie, pour la simple raison que la maladie, à son origine, n’est pas matérielle…
Quand on a découvert le défaut (ou vice), [cause de la maladie], il ne faut pas oublier que le remède ne consiste pas à lui livrer bataille, à user de volonté et d’énergie pour faire disparaître un mal, mais à développer régulièrement, sans défaillance, la vertu opposée, ce qui aura pour effet d’effacer automatiquement de notre nature toute trace indésirable.
Le conflit [la maladie] surgit quand notre personnalité s’écarte de la voie tracée par l’Âme [Céleste], soit par l’entraînement de nos propres passions, soit par la persuasion des autres.
Un autre grand facteur de succès est d’aimer la Vie, de ne pas considérer l’existence simplement comme un devoir à supporter aussi patiemment que possible, mais à trouver une joie réelle dans l’aventure de notre voyage dans ce monde.
Son plus grand mérite aura été de se pencher sur les vertus des fleurs… pour mettre en corrélation leurs qualités particulières et les "états d’âmes" humains. Par exemple, l’état d’âme de la détresse est contrebalancé par l'élixir floral de l'Étoile de Bethléem…
Pour réussir à faire passer les qualités particulières des fleurs jusque dans le cœur de l’individu il étudia donc la rosée qui devint, par un procédé alchimique-scientifique : l’Infusion Solaire de Fleurs.
À la fin de sa vie, il aura mis en évidence 38 élixirs floraux. Ces élixirs (ou quintessences florales) s’évertuent à corriger sept groupes d’états d’âmes majeurs.
Il a aussi créé un composé floral (ou bouquet) de cinq fleurs baptisé remède d’Urgence (ou "First Aid remedy" ou "Rescue"). Au laboratoire Deva, ce remède est nommé "Assistance". L'élixir floral du Lotus y a été adjoint. Cette fleur aide les autres fleurs à travailler en synergies et elle amplifie leurs propriétés spécifiques. Depuis le courant des années 80', il existe un certain nombre de gammes d'élixirs floraux plus contemporains.
Pour compléter cet article, découvrez une très brève interprétation du Thème Natal du Docteur Edward Bach.